En fonction des époques et des courants de pensées, les notions de Conscient et d’Inconscient se sont vues attribuer des définitions très différentes. D’ailleurs, ce sont même leurs fonctions et leurs rôles respectifs qui font encore débat, sans que personne ne sache vraiment trancher la question. Les neurosciences n’en sont pas non plus capables à ce jour, car ces deux concepts ne se “voient” pas sur les imageries cérébrales. Considérons que les différences entre ces deux éléments s’observent plus qu’elles ne s’expliquent.
Pour simplifier nos compréhensions et que l’on soit sûr de parler des mêmes choses, considérons que les choses qui relèvent de l’inconscient sont toutes celles qui échappent à nos consciences. Autrement dit, tout ce qui se passe de manière automatique dans nos têtes et dans nos corps est de nature “inconsciente” : la respiration, les gestes automatiques que nous avons appris (marche, conduite…), les associations d’idées qui guident en arrière fond nos pensées et raisonnements, les perceptions de nos environnements à travers nos différents sens, l’apparition des émotions, la gestion des douleurs et plus largement du système nerveux etc.
Ainsi, les choses dites “conscientes” sont au contraire les éléments qui occupent notre attention à un instant précis : une pensée sur laquelle nous réfléchissons, une sensation qui a une importance pour nous, une tâche qui mérite que nous soyons attentifs etc.
Dans la pratique de l’hypnose, nous considérons que l’inconscient est le réservoir de toutes nos ressources, qu’il est le lieu des solutions à nos problèmes (dans la mesure où toutes les informations utiles y sont présentes bien entendu, un cerveau ne peut pas bénéficier d’une connaissance qui ne lui a jamais été apportée…). Le psychiatre américain Milton Erickson (1901-1980) a grandement participé à l’élaboration de cette vision des choses, s’opposant ainsi à l’inconscient de Freud (1856-1939) qui lui, est considéré comme le lieu des pensées indésirables, des refoulements et des pulsions honteuses (approche encore en vigueur dans la psychanalyse).
Bien entendu, ce sujet est tellement vaste et complexe qu’il faudrait un ouvrage complet pour en parler et cela va au-delà de nos “besoins thérapeutiques”. Alors on va juste garder en tête que l’inconscient est une sorte de pilote automatique, qu’il est une magnifique machine à apprentissages constants, et donc que le conscient est la partie de nous qui “croit savoir”, qui se raconte des histoires et qui bien souvent n’a pas les moyens immédiats d’interagir sur nos problèmes ancrés dans nos inconscients…
En fonction des époques et des courants de pensées, les notions de Conscient et d’Inconscient se sont vues attribuer des définitions très différentes. D’ailleurs, ce sont même leurs fonctions et leurs rôles respectifs qui font encore débat, sans que personne ne sache vraiment trancher la question. Les neurosciences n’en sont pas non plus capables à ce jour, car ces deux concepts ne se “voient” pas sur les imageries cérébrales. Considérons que les différences entre ces deux éléments s’observent plus qu’elles ne s’expliquent.
Pour simplifier nos compréhensions et que l’on soit sûr de parler des mêmes choses, considérons que les choses qui relèvent de l’inconscient sont toutes celles qui échappent à nos consciences. Autrement dit, tout ce qui se passe de manière automatique dans nos têtes et dans nos corps est de nature “inconsciente” : la respiration, les gestes automatiques que nous avons appris (marche, conduite…), les associations d’idées qui guident en arrière fond nos pensées et raisonnements, les perceptions de nos environnements à travers nos différents sens, l’apparition des émotions, la gestion des douleurs et plus largement du système nerveux etc.
Ainsi, les choses dites “conscientes” sont au contraire les éléments qui occupent notre attention à un instant précis : une pensée sur laquelle nous réfléchissons, une sensation qui a une importance pour nous, une tâche qui mérite que nous soyons attentifs etc.
Dans la pratique de l’hypnose, nous considérons que l’inconscient est le réservoir de toutes nos ressources, qu’il est le lieu des solutions à nos problèmes (dans la mesure où toutes les informations utiles y sont présentes bien entendu, un cerveau ne peut pas bénéficier d’une connaissance qui ne lui a jamais été apportée…). Le psychiatre américain Milton Erickson (1901-1980) a grandement participé à l’élaboration de cette vision des choses, s’opposant ainsi à l’inconscient de Freud (1856-1939) qui lui, est considéré comme le lieu des pensées indésirables, des refoulements et des pulsions honteuses (approche encore en vigueur dans la psychanalyse).
Bien entendu, ce sujet est tellement vaste et complexe qu’il faudrait un ouvrage complet pour en parler et cela va au-delà de nos “besoins thérapeutiques”. Alors on va juste garder en tête que l’inconscient est une sorte de pilote automatique, qu’il est une magnifique machine à apprentissages constants, et donc que le conscient est la partie de nous qui “croit savoir”, qui se raconte des histoires et qui bien souvent n’a pas les moyens immédiats d’interagir sur nos problèmes ancrés dans nos inconscients…